L'heur ébloui s'émeut des pourpres de l'aurore, Des oiseaux, répondant au chant clair des fontaines, Crayonnent au lointain leurs ombres incertaines. La nuit scande ton nom dans son repos sonore...
Phosphorescent azur où cabre le centaure, Ton oeil mystérieux, constellé de sirènes, M'entraine, conquérant, vers des contrées lointaines, Mirages de ta peau que la bougie mordore.
L'ombre d'un papillon palpite entre les roses, Pailletant de frissons, en ses métamorphoses, Le nocturne baiser qu'il ose sous les fleurs...
Et l'onde qu'il étire en une mer immense, Où tout finit sans cesse et toujours recommence... Est l'amour ! Qui exulte au tumulte des coeurs !