Sur les feuilles mortes d’un automne précoce S’inscrit la nature de ses pensées, Comme l’ombre d’un froid brouillard d’Ecosse Se dégagent ses réflexions troublées.
Semblables aux empreintes sur la neige Se confirment déjà ses inspirations, Dans le tournoiement d’un vivant manège Il ordonne les vues de sa création.
Dès le tout premier rayon de soleil S’illumine son esprit poétique, Et comme au travail les abeilles Sans relâche au labeur il s’applique.
Comme de la nature naît la vie, De l’inspiration naît la poésie ; Comme du seul Dieu naît la matière, Du seul poète naît la lumière.