La mémoire s'évade en longeant l'incertain. Un vieux mur par son faîte arrête la lumière, Masquant une pensée,offerte la première, En trace frémissante,à l'horizon lointain.
Le petit matin blême,au désespoir hautain, Par un regard traînant,traverse une chaumière. L'identique seconde,esclave coutumière, Veille cette demeure,en polissant l'étain.
L'après midi s'installe, à l'heure lumineuse, Délaisse l'habitude,en liesse entraîneuse, Colorant du bonheur par un simple crayon.
Et le soir précipite,à travers une impasse, Un soleil incertain délinant en rayon. L'attente interminable étreint le temps qui passe.