J'ai coulé dans l'amer d'un amour qui vexa Cupidon, enjôleur, car ses yeux, l'un sans cible L'autre las, m'ignorait mais jaloux, l'Insensible Me perça l'entrecuisse et ta tête avec ça.
Et puisque cet oracle a sans doute éteint celle Qui fit feu sur mon cœur transi par tant d'hivers, Et qui par temps d'été pleurait des spleens divers, J'ai perdu trace en lui de la moindre étincelle...
...Quand de ton marbre gris je m'approche si près Que je meurs à mon tour, mon kirsch comme un sot, lance Des sizains mais reçoit comme écho, l'insolence D'un silence au blizzard d'effroyables cyprès.
Du spleen au gin je passe ; ivre mort je t'achète Ton pippermint get mais, je ne vois qu'un tombeau Au retour et je hurle aux passants flous ton beau Visage, et ton regard qu'un sang encor tachète.
Les soirs quand dans ma bouche un alcool tendre et fort Coule à flots, je l'entends qui pleure et se lamente, De la tienne espérant ces baisers à la menthe, Et mon corps épuisé titube sans effort...
...Dans la douce izarra tout s'irise, mais l'Ange Blond et libidineux, les flammes de l'été, Dont la lueur s'est jointe à celles du Léthé, Je ne les trouverai hélas dans nul mélange.
Mais sur tes seins fleurant la framboise et minant Mon moral, moi qui suis avant tout romantique, Je mourrai suicidé car dans le rhum antique Ils me reviendront, nus ! en un rêve éminent.