Oui, blonds, ils étaient blonds, blonds ? Que tu m'écriviss Ta ferveur, j'eus pleuré, mais de mon cœur fendu Perlait la libido : tes cuisses écrevisses ! Et ta bouche mouillée au fard rose, fondu !
Mais je garde en mon sein bien plus que les muqueuses, La toison grisante oh ! qui dans l'air délassait Ses arabesques d'or ; tes pupilles moqueuses Ne le surent jamais : CELA ME DEPASSAIT.
Ton parfum : « Sans issue »? Et quand dans l’indolence D’un songe je soufflais : « ta crinière je veux », Tu ne voyais en moi qu'une sotte insolence, Alors que je rêvais d'océans de cheveux…
Blonds, Blonds, BLONDS. Je nageais très loin de leurs rivage Plaquant mille baisers sur chaque fil sucré (Leur laque ou ta maîtresse ?) et déjà les ravages Du réveil brisait tout de mon rêve sacré.
Pourquoi ? Je... oh ! un fil ! le ciel bleu nous martèle ; Les coquelicots, blonds ! mes yeux étiolés Gonflés de sanglots, blonds ! Oh ! la langueur mortelle ! Ton parfum "Vol de nuit", blond les soirs étoilés ?