C’est mon sang amoureux qui sur tes pieds se rue ! Je vous salue Marie et vous salis ma rue ! Un poignard dans le cœur aux passants je souris, Ainsi qu’à ton œil doux, gris ! comme une souris !
Priez pour moi bêcheurs ! sous la lame gigotent, Mes muscles langoureux que tes charmes ligotent ! Mais qu’importe le suc, la douleur de mes chairs : Sur mon torse pourpré se pressent tes seins clairs !
Ma sainte ! qu’à jamais l’avenir illusoire, De mes tristes amours au passé dérisoire, Embaument des Edens, où nous serons bénis, Où vous et votre fruit Jésus serez bannis !