La lune perçait le ciel noir assombrissant Le silence interrompait la symphonie impitoyable de l’orage La colère fut dévoilée, Mais la pluie venait pour pardonner… Seule dans son lit froid, elle pleurait Ses larmes chaudes accompagnaient la pluie de pitié… Elle était de ces gens qui passaient inobservés… Elle était de ces gens parfaitement oubliés… Elle était de ces gens complètement abandonnés… Abandonnés à la misère, Abandonnés au malheur affamé… Pas un seul espoir de lumière, C’était le noir qui dominait… Larmes tremblantes sur un visage d’enfant ridé, Souffle étouffé, La vie barbare avait tout volé… L’aube passait, Le jour crevait, Le crépuscule s’enfouissait, Les jours se succédaient, Son âme flétrissait, La peur la hantait, Ses rêves se dissipaient, Son cœur s’alourdissait, Elle se noyait par sa propre volonté, Dans la solitude du passé enterré, Dans les jardins d’un enfer dédaigné Parmi les fleurs du feu chambré…