Dans le désert Devenu ma terre J’erre Solitaire A la recherche du plaisir des sages Face au miroir défigurant du temps Qui creuse des sillons Sur mon visage
Couvert par les ricanements du vent A la frontière du néant Je traque l’oubli Entre les dunes endormies Et je lui souris de loin Pour guérir De mon délire Et son feu sacré
Une bête en moi chaque soir Ronronne comme un chat noir Et me livre la nuit venue En pâture à son dieu