Sous l’arbre en deuil Qui s’effeuille Sur sa tête, Le poète Regarde entre les bras du lac, Amer, Miroir sincère Son corps convalescent Encombrant Comme un triste décor
A la tombée de la nuit Il allume un feu entre les pierres Pour repousser les animaux craintifs Et appelle sa muse Pour à nouveau retrouver ses vers
Un dialogue plein de ruse Se poursuit au milieu des feuilles