Je dors au milieu des vents Là où la pluie veille Sur les villes qui méditent ! Je me couvre du vol Matinal des oiseaux Qui sèment des rêves sans limites ! Quel repos dois-je espérer L'habit blanc qui sèche Sans soleil sur le crépuscule de l'abîme J'accueille la voix En fuite devant la ruine Pour en faire un chant qui crépite Au milieu du cœur qui s'abîme