Qu’ainsi nourri de sève Je puise goulûment Dans mon rêve A tes pieds Vigueur et fraîcheur !
Pourtant ayant ouvert tardivement Des yeux résignés Aux douleurs de l’aube Je n’étais pas loin de ta maison Les lèvres mouillées de larmes ! Cette nuit là J’ai fait un pas vers toi Maintenant Il reste si peu de choses Presque rien un geste Et je serai en toi.
A l’instant où j’aurai jeté l’ancre Où je serai arrivé au port Je sais qu’il aura une grande fraîcheur Et de purs délices ! Et l’indifférence d’autrefois Sera bien loin de nos frontières Le soir l’aura abandonnée au feu ! Que l’on se hâte enfin de vivre Déjà il se fait tard