Une musique qui s'égrène... Dans ma tête, couronne définie, Comme une pluie finie d'étoiles Filants au vent d'une magie infinie, Au firmament d'un corps qui se dévoile.
Une musique qui s'égrène... Dans la profondeur de mes yeux, Comme les nuages d'un soleil vivant, Comme l'éblouissant enivrement des cieux Dans le coeur pur des enfants.
Une musique qui s'égrène... Dans un corps de femme, A la naissance du printemps; Dans l'esprit d'une dame, Aux couleurs d'antant.
Une musique qui s'égrène... Dans la chaleur de deux corps Enlassés, transportés, envolés, Dans l'azur de leurs désirs: un décor Qui se démèle-transport frivole-
Et la musique s'égrène... Et les unit. Et la musique est reine... Et les réunit.