À l’orée du silence Novembre surgit Si froid, si gris Que la mort décime Feuillage et verdure. L’aube se traîne dans Ce ciel mélancolique Et les arbres dépouillés Grincent de leur triste Branchage sans savoir S’ils existent encore. Dans cette brume assoupie Qui s’enfonce dans le creux Du vallon où soupire la lueur Matinale à la clarté languissante, Sombre sous les jours pluvieux.