Dans un long couloir où je cherchais une ombre, Enflammant le temps aux sources plus secrètes, Parmi les anges déchus, tristes, ma tête grège, Je suis le soir en quête d’aube sans lendemain.
Je m’abandonnais péniblement, de lumière lointaine La pensée solitaire, où meurent les lames de sang Où résonne la douleur comme un tambour battant, Du fond de mes entrailles aux remous profondeurs
Dans un profond couloir, la cicatrice de chair nue Ce grand vaisseau qui navigue quand s’étend la nuit, La lune se noie au soupir sur les murs d’obscurités Jetant un ultime regard la mort sonna le fatal oliphant,
Tant que j’ai peur de voir une lueur, sur mon tourment Couler de mes yeux ternes les pleurs d’une détresse, Je m’endors, plein d’éternel regret par ce chemin sinueux Ces mois de fleurs fanées, la porte s’ouvre, un long couloir?!