Il y a des mots fragiles Qui forment les contours D’une vie vulnérable. À la couleur d’automne Troublé par le bruit De la pluie sur les vitres. À la fin du jour, la sombre Réalité devient un fardeau. Cette femme est envahie d'anxiété Son esprit las, sur l'angoissant Silence du langage qui doucement Se meurt sur ce baiser de l’autre. Celui qui croit avec son sourire Tout comprendre en la regardant pleurer. Lui, avec ses mots idiots, il martèle La banalité avec ce faciès disgracieux, Le regard absent face à celle qui doute Dans la bourrasque du sentiment. Tranquille, il s’endort, elle le dévisage En silence avec tristesse sans oser lui dire !