Au pied du calvaire Les années se succèdent, La quiétude purifie l’air, Sur la nudité des cumulus. Mais la lumière des mortels Parjure sur le clair-obscur, Ces oiseaux de malheur Déambulent sur l’occident ébouriffé de rouille automnale. Sur la sonorité du dénigrement, Sur la puissance du caricatural, Sous la raison rubigineuse De la vérité corrosive, un ange Se signe, en buvant un reste d’orage.