Les rues déversées Dessinent le plan orthogonal Du soleil couchant Et les étincelles projettent Comme l'ombre Des petites chutes de pluie A l'air libre Tombées sur le parvis D'une existence féminine Que le temps a jeté le désespoir Sur son visage d'adolescent
Le jour laisse tomber Le rideau de son innocence Et la nuit commence Avec mes souffrances Comme une âme proscrite En supplication Brulant d'amour, sans courage Qui lâche ses cris étouffés Au siège de la sagesse Pour contempler l'ombre du vide.