Enfouis par le rideau de la forêt éthérique Sans même entendre tes pas dans la nuit Tu es emportée par le tourbillon de la syncope Vers le sombre tunnel du destin Selon les grands principes de l'existence
Comme un météore tu as filé dans le ciel A l'aube du huit février deux mille sept Abandonnant les autres étoiles de la galaxie Pour retrouver la source de l'étincelle divine Et, l'horloge de la vie n'avait encore marqué L'heure de la carmade
Pleurons-en cetteâme qui se détache De son cordon à la vitesse du son Laissant sur nos lèvresla coupe de fiel Amplifiée par la palpitation des coeurs contristés A ces spectres qui l'ont sacrifié Nous leur disons les feux sont éternels
Femme! Cet espoir qu'on a vu naitre de toi Est volatilisé, écorché et déchiré Par cette nuit cauchemardesque Oh! Tu étais celle qu'on n'avait pas comprise Parce que l'impulsivité faisait La toile de fond de tout ton être Tout le monde était tes amis Mais, tu ignorais que tu n'étais pas aimée de tous Aujourd'hui tu gis les yeux fermés, inertes Regardant à distance ton enveloppe sépulcrale Recouverte d'un tissu de dentelle fine
De ton essence de jasmin, nous berçons ce soir Ces mille pétales de rose blanche A ton sommeil sempiternel