Un soir je scrutais, mes yeux enfonçaient l'allée Regardant danser sur les versants d'une vallée La silhouette des fleurs qui dessinait la colline Le son du vent perçant sa robe de mousseline
Que mes oreilles recherchent le ton romantique Dans une proportion de notes à l'échelle harmonique Comme un poème qu'on déclamait au clair de lune En goûtant les beautés de la nature à la une
Les oiseaux jetant dans leur nid, des p'tites plumes Les arbres dépouillent de leurs feuilles en costumes Tout le décor naturel, ma propre muse s'élance Vers Polymnie pleins de mystère et de silence
Les étoiles argentent le ciel des couleurs d'ambre La lune périgée, trainant son manteau d'ombre Et de l'équateur le soleil s'est exilé On n'entend plus entonner le choeur étoilé
De ces amants qui défilaient deux à deux Sous un tourbillon de joie se ruant peu à peu Les filles bien moulées dans leurs robes de diaphane Quel tableau synoptique! Quelle scène persane!