Séville en songe je te reviens souvent Andalousie écrin dont tu es le diamant Tes nuits d'effluves épicés éperdument Tes gitans jusque griseries s'emplissant.
Ta musique et tes chants Guitares et de mains claquements Enivrent les sens chancelants Dans ces lieux enchantants
Ton avril fêtant printemps Tes femmes en robe à volants Fleurs dans les cheveux au vent En amazone chevauchant
Hommes, satin noir luxuriant Montés leurs pur-sang Fiers et arrogants Calèches noires et ocre précédant
Orangers rues bordant Parfum sur fleuve, flottant L'or reflétant De départs se souvenant
Un jour pourtant Revivrai moments Mon coeur se souvenant Eternellement