Les pieds plantés dans le sable Le regard tourné vers le large La tête dans les nuages Je m'évade de ce monde redoutable. Mon univers côtoie les oiseaux A la lisière du rêve et du réel Loin, très loin, là-haut Posé sur le bord de leurs ailes. De mon perchoir mouvant Je ne retiens que la beauté De ce paysage vivant Et laisse de côté Les erreurs La laideur Et la peur.