Ce sacré petit mois de Juin Couvert des couleurs d'arlequin, Nous conduit vers l'été, doucement, Allongeant les jours discrètement.
Les averses, fréquentes, nettoient la nature Et laissent, derrière elles, un ciel d'azur. Exaltant, des parfums enivrants Dans un univers transparent.
Et, pourtant l'on sait sans aucun doute Que, quand Saint Barnabé, sous la céleste voûte Coupe le pied de ce pauvre Saint Médard L'été somnolent n'est jamais en retard.
Et sous un soleil chaud et éclatant En ce dernier mois du printemps S'épanouie, la fête de la musique Nous entraînant, dans une ronde magnifique.