Depuis des années, avec moi, tu joues Soufflant le chaud et le froid Et sans cesse, il faut que je déjoue Tes piéges posés tel des octrois.
Tu me trompes une fois de plus Essayant de me cacher tes vérités Sous une mauvaise foi absolue Derrière laquelle tu t'es toujours abrité.
Je ne peux plus croire en ta personne Tu m'as trop menti et délaissé Et je ne suis plus cette pauvre conne Qui souvent a encaissé Ton mal-être et tes bobos. Oreille attentive et compatissante, J'abandonne désormais le flambeau A ta nouvelle « passante ».
Tu espères pouvoir encore me berner Mais de la dernière pluie Je ne suis pas née Et maintenant je me languis De m'éloigner de toutes tes perfidies De tes délires et tes colères De tes mensonges et comédies Et qu'enfin s'estompent mes galères.