Quelque part le long du quai Les cheveux, par le vent, emmêlés Dans mon vieux pull, emmitouflée Sans résister, je me laisse embarquer, Sur les ailes invisibles du vent. Je m'abandonne à mon imaginaire Bien au-delà des hautes terres, Très loin du côté du levant.
Novembre s'étire sur le flanc des collines Jetant une immense couverture De chauds coloris sur la nature Dans la lumière du jour qui décline. La valse des feuilles mortes Que le vent transporte Me ramène à la réalité. Sortant de mon immobilité Je relève mon col frileusement Et m'éloigne à grands pas, rapidement.