Au bruit régulier, du pas des chevaux La calèche est passée. Une vieille femme, couverte d'oripeaux Vestiges du passé A stoppé l'attelage. Malgré son grand âge, son visage Conserve un quelque chose d'enfantin. Et, elle me raconte une histoire sans fin Où humour et Amour se mêlent Où il est question d'une ombrelle Perdue dans les rues de Dijon Sous le règne de Napoléon. Le ciel bizarrement passe au vert, Et me voilà qui compose des vers Et sans tarir, je réussis Dans un bruit de cloches, inouï A regagner mon lit.