Séchons nos larmes, ô ma donzelle, Le temps s’écoule, qui nous rapproche, C'est à cette heure que je m'accroche, Mon retour au nid des hirondelles…
Bientôt reviendrait le temps des plaisirs? Celui des bourgeons, celui des désirs? Nous éclaboussant, au nez des autres, Le cœur au vent, et à marée haute…
Me revient ce jour, quand auprès de toi, Je suis né dans ton regard tel un air Doux d’espérance et de lumière Ce temps arrêté où bien quelquefois,
Je t'ai effleurée, et ça me revient, L’autre retrouvé, et qui te convient C'est ma perle d’or, malgré brisures Et salissures et puis fêlures…
Quand sonnait l’heure des petites morts, Réjouissances et reconnaissances D’hermaphrodites qu’un sang colore, C'était l'unisson, la bienfaisance…
Sèche mes larmes ô ma donzelle Mon âme se meurt qui me reproche L'heure à laquelle je me décroche L'abandon du nid des hirondelles
Demain retiendrait le temps d'un retour? Peut-être aux bourgeons, peut-être aux désirs? Nous irions à deux, et sans nul autre, Le cœur au vent, et à marée haute…