Père, tu nous quitta par une nuit d'automne, Ton souffle abandonné sur le chemin du vent ; La mort ne voulait plus attendre le levant, Elle a fui l'inhumaine, ombre vile et gloutonne.
Quand l'esprit se rappelle, un coeur se pelotonne... Ton souvenir me suit, je l'aperçois souvent ! Discret, affectueux, ce sourire émouvant Illumine mon ciel quand, parfois, je tâtonne.
Tu bâtissais sur terre une maison d'espoir, Invitais le bonheur, dans notre âme, à s'asseoir, Faisant chanter pour nous l'eau claire à la fontaine.
Depuis cette heure éteinte où j'ai pleuré longtemps, Ton regard s'est perdu dans la brume lointaine, Mais au jardin d'amour, je sais que tu m'attends.