MaTerre...Tu parais de bien mauvaise humeur ! Tout remue et s'agite au vent de ta colère, L'hiver est au printemps, l'été caniculaire, L'azur de notre côte enflamme la rumeur.
A l'autre bout du monde, il n'est plus de banquise... En changeant de projet pour ce nouveau tableau, Bien des rêves, sous peu, seront les pieds dans l'eau, "Tout cela va très bien, Madame la Marquise " !
L'univers est aux fous, on nous leurre et nous ment, Notre époque a la fièvre étrange et ravageuse Qui terrasse en silence l'engeance courageuse Et lui conte le soir "La Belle au Bois Dormant" !
Mais pourra-t-on toujours affronter la tempête, Les tsunamis mortels, les cyclones sans fin Dans ces pays perdus qui souffrent de la faim ? Tout s'écroule à la fois, même "Un Ciel sur la Tête" !
Ce présent n'est-il pas celui que nous cherchons ? Quand se donnent la main la peur et la souffrance, Que tous ces loups nombreux soufflent sur l'espérance Comme au fragile abri des "Trois Petits Cochons" !
Dans l'immense désert fendu de sècheresse, On ne voit plus beaucoup de vie ou d'éléphants, Mais tout montre la mort aux visages d'enfants A qui leur mère encore apporte "La Tendresse" !
"Mais aide-moi mon fils, comment tous les nourrir ? Je manque d'oxygène et demain d'une eau douce, J'en ai tant vu d'erreurs que je demande "Pouce"... Ecoute mon appel : je ne veux pas mourir" !
