Passent les jours et la tempête ! La tour de guet, haut mirador, De ses vieux murs, toujours reflète Heures de gloire et fier essor. Comme un César Imperator Dans sa gloire ou sa dominance, Le vent n'est plus conquistador Au château de l'impertinence.
L'âme a vécu dans sa cachette, Blottie au fond du corridor, Prenant ses bains, rose secrète, Dans les chaleurs de thermidor. Sanglants brumaire ou messidor Font écouter leur résonance Dans l'hallali du son du cor, Au château de l'impertinence.
Brillent les yeux d'un pur esthète, De leur éclat, bien plus que l'or ! Chantent les rêves du poète, La voix divine du ténor. La douce Dame et son Mentor, Remplis d'amour et prévenance, Sont les joyaux d'un grand trésor, Au château de l'impertinence.
Envoi
Taussac ! En verdoyant décor, Malgré les siècles d'abstinence, Le coeur du temps palpite encor, Au château de l'impertinence !