Le temps s'enfuit sur les saisons Comme un voleur sur sa monture... Il voit passer les floraisons Avec dédain, désinvolture. En déposant sa signature Sur des tableaux réconfortants, Son vol saisit retient, capture, Quand tout renaît dans le printemps !
Après l'hiver et ses tisons, La bise froide et sa torture, On cherche d'autres horizons, De l'herbe tendre, une pâture. Puis apparaît une ouverture Dans les matins moins grelottants, S'emplit la page d'écriture Quand tout renaît dans le printemps !
Le soleil et ses cargaisons, Ors de divine nourriture, Livrent sur toutes les maisons, A chaque porte et créature. Bourgeon naissant, verte bouture, Sont des spectacles envoûtants, Secrets de l'âme en devanture, Quand tout renaît dans le printemps !
Envoi
Prince ! Du ciel, de la nature... Doté de pouvoirs éclatants, Dieu qu'elle belle l'aventure, Quand tout renaît dans le printemps !