Le bonheur se construit comme un château de sable... Assez loin de la mer, élevé, triomphant, Pour éviter la vague et son flot étouffant Qu'agite, en sombre humeur, ce vent insaisissable.
La jeunesse s'en va ! Tout devient périssable... Pourtant reste un éclair du regard bleu d'enfant ! Dans un duo d'amour, rayon ébouriffant, On veut boire à la source, au rêve intarissable.
Si, parfois, le grand souffle apporte les chagrins Ou du vaste édifice émiette quelques grains, Chaque fenêtre étale un tableau de nature.
Quand brille notre coeur, illuminant nos yeux, Naît cette belle étoile et l'âme la capture Pour éclairer le soir en mots doux et soyeux.