Quand la rime des vers éveille le silence Et l'écriture se rythme aux notes de ses mots, L'archet du vent léger fait pleurer les rameaux, Un oiseau sur la branche, attendri, se balance.
Ainsi qu'une danseuse, à son ballet, s'élance, La poésie agile étale ses émaux, Emportant tous chagrins, peurs, doutes et maux, En sa valse d'oubli sans nulle équivalence.
D'une douce musique où s'accordent les sons, Sur des matins conçus de rêves et frissons, Une âme offre un secret que l'écrivain révèle.
Tel le soleil levant, son vif éclat vainqueur, La gamme du clavier, sans fin, se renouvelle Pour étoiler d'amour ce qui fait battre un coeur.