Que diront tous ces vals aux ruisseaux secs, mourants, Ces champs habillés d'or, au ciel léger, bleu tendre, Où l'on peut, aujourd'hui, se blottir ou s'étendre Pour goûter leur message aux parfums enivrants.
Les enfants du futur, en nouveaux conquérants, Auront-ils ce plaisir, d'écouter, voir, entendre, Pouvoir, capacité, d'imaginer, prétendre Qu'une aurore engendrait des matins délirants ?
Une étrange musique en métalliques songes, Son virtuel reflet au miroir des mensonges... Rien ne remplacera la nature et l'oiseau.
Le chêne, à son écorce, observant sa blessure De l'atome mortel...amer, dit au roseau : "L'homme a mis dans mon coeur sa terrible fissure !"