Combien d'êtres humains meurent d'insuffisance Ou marchent sur la vie, écoeurés, abattus ! Le vent porte leurs corps tels des légers fétus, Sans le moindre secours, l'ombre d'une présence.
D'autres vivent heureux, habillés de l'aisance, Leurs chemins de hasard ne sont pas si pentus ! Certains, du fond de l'âme et pétris de vertus, Vont donner de leur temps, aumône et bienfaisance.
Quand le soleil se lève, aube d'un nouveau jour, Je voudrais qu'il renaisse en des rayons d'amour Brûlant tout égoïsme au feu de l'héritage.
Aux sources du bonheur jaillit la vérité ! Des ruisseaux vers la mer d'altruisme et partage, Demain verra couler un flot de charité.