La vie est cette unique fleur Posant son parfum, douce ivresse Sur un printemps batifoleur De l'aventure enchanteresse. L'enfant apporte sa jeunesse, Sur les genoux, il vient s'asseoir, Son regard pose la tendresse Dans le reflet du vieux miroir.
Le bel été, dans sa chaleur, Conduit l'amour à sa promesse Ainsi qu'un oiseau roucouleur Qui chante au vent son allégresse. Comme au donjon de forteresse, Parfois l'on croit apercevoir Une lueur, de la détresse Dans le reflet du vieux miroir.
Le temps s'enfuit dans la douleur, Sur les sillons de la faiblesse, Mettant toujours de la couleur Aux beaux éclairs de la sagesse. Du chemin creux de la vieillesse Qui conduit au triste mouroir, Je vois venir cette traîtresse Dans le reflet du vieux miroir.
Envoi
Amis ! Surtout rien ne me presse, Ne fermez pas le grand tiroir... Renaît encore une caresse Dans le reflet du vieux miroir !