Lorsque l'automne apporte au monde sa couleur, Des oiseaux par milliers, sur le vent d'habitude, S'unissent dans le ciel, vaisseau de multitude, Pour voler vers l'espoir, chercher de la chaleur.
Sur tous les continents où règne le malheur, Des enfants de misère, souffrance et solitude, Ecrasés de soleil, détresse ou lassitude, Attendent la saison qui fait naître une fleur.
Nous portons sur la terre un morceau d'équilibre, Chacun voudrait son rêve, étoile d'être libre ! Doit-on subir le poids de la fatalité ?
Si le bonheur se pose au berceau du partage, Faisant danser la vie au chant d'égalité, Il sera, du futur, le tout dernier otage !
