Les Cèdres du Liban, dieux de pérennité, Regardent en longs flots se répandre la haine, Qui vient pour affaiblir les maillons d'une chaîne Où se tenait le rêve aux doigts de l'unité.
Quand ce Pays joyeux montrait sa dignité, Comme un souffle d'amour envahissait la plaine... Alors, pourquoi faut-il que l'homme se déchaîne Pour engendrer la mort de la fraternité ?
Dans un corps distendu par la lutte intestine, Vient se poser parfois l'âme de Palestine... Les larmes de la paix prennent un goût amer.
Sur le drapeau rougi du sang d'indépendance, Flottant au vent d'espoir d'un berceau de la mer, On voit toujours Byblos, ce vieux monde qui danse !