Si Dieu fit la planète au sein de l'univers, La désirait-il belle, attirante en puriste, Où l'homme avait sa place au jardin futuriste Avec fleurs et forêts, des animaux divers ?
Mais cet être mortel, arrogant et pervers, Devint vite un tyran, cruel ou terroriste, Pour l'autre que lui-même, un caricaturiste, Montrant au créateur ses échecs et revers.
Tout paraît l'accuser d'une terre inhumaine Lorsque souffle un vent froid d'inacceptable haine... Ne serait-il qu'espoir sans pouvoir absolu ?
Sommes-nous un détail de l'espace ou de l'onde, Un accident heureux ou le dessein voulu Du très fragile esquif sur le torrent du monde ?