Sur le long fil du temps, l'homme est ce funambule Qui jongle avec la vie en marchant vers la mort, Comme un voilier au vent s'éloignant de son port Balloté sur la mer en ivre noctambule.
Voyageur solitaire, errant et somnambule, Sur un monde irréel, il flotte, rêve, dort... Dépendant et soumis aux caprices du sort, Dans l'univers profond son esprit déambule.
Le coeur, flambeau d'espoir allumé dans la nuit, Eclaire le présent d'un horizon qui fuit Vers un autre chemin qui court et l'interpelle.
L'âme, un oiseau léger porté par l'aquilon, Poursuit son grand voyage à la source éternelle, Au son unique et doux d'un divin violon !