Autrefois, nos aïeux vivaient dans l'ignorance Et guettaient dans le ciel tous les chemins du sort... L'étoile guidait l'âme à son tout dernier port Sur un fil invisible, en île d'espérance.
Aujourd'hui, sur ce monde où règne la souffrance, Aux nuits sombres de haine, à la loi du plus fort, Lorsque l'écho de guerre annonce un cri de mort, On voudrait voir fleurir le temps de tolérance.
Dans ce bonheur fragile où l'homme se détruit Par sa course en avant, la fureur ou le bruit, Le progrès, dans son vol, enlace, étreint, emmène !
Mais le vois ce soleil dans un lever du jour, Venant pour éclairer l'intelligence humaine ! Peuples unis, demain, parlerez-vous d'amour ?