Le soleil de l'été paresseusement s'attarde, Dardant de ses rayons les feuillages mordorés. Les derniers papillons butinent et puis musardent Sur les fins buddleias et les ginkgos dorés.
Le ciel en bleu d'azur dessine des nuages, Poussés d'un vent léger, aquilon ou zephyr. L'autommne de ses couleurs habille ces images, D'un manteau chamarré de rubis et saphirs.
Vers le couchant bientôt décline l'astre solaire, Des ses rais adoucis éclairant champs et bois, Offrant comme en présent sa plus belle lumière.
La terre et et soleil, figés dans l'harmonie D'une douceur angevine sur le berceau des Rois, Retiennent les instants et d'amour communient!