Si de tous mes écrits, un seul devait survivre, En résistant sans fin à l'usure du temps, Ainsi que notre étoile, aux éclats miroitants, Il brillerait en or sur la page du livre !
Dans la morne saison, couverts de neige et givre, Les mots, flocons légers, danseraient palpitants... Pour voir naître la rose à l'éternel printemps Et voler dans l'azur comme un papillon ivre.
J'aimerais que ce soit un poème d'amour, De ceux gravés d'espoir au coeur de chaque jour, Par l'encre de ma plume en baisers de tendresse.
Aux yeux de l'univers, regard d'infinité, Passeraient rien qu'un rêve, une douce caresse, Sur notre vie, un souffle empreint d'éternité !
