Il a laissé son souffle à l'onde d'un ruisseau En provoquant la mort, ce petit volontaire, Et le tir des soldats, d'un seul coup, le fit taire, Lui qui s'époumonait de Voltaire et Rousseau.
La liberté, son âme et l'éclair d'un faisceau, Avec le rouge sang ont embrasé la terre... Tous les rêves d'espoir d'un monde égalitaire Renaissent dans l'espace et le moindre berceau !
Défendre avec ardeur une cause honorable Et mourir par amour d'un Pays misérable, Pour un juste motif est-il plus noble choix ?
Massacrés sous le feu d'une armée en furie, Tel Gavroche aux faubourgs du Paris d'autrefois, Ils tombent par milliers, les enfants de Syrie !