J'ai cultivé ma vie en sols riches, fertiles Récolté le bonheur à la belle saison Et regarde les feux rougeoyant l'horizon Sans crainte du futur, ni regrets inutiles.
En livrant aux moulins des batailles futiles, Une autre plus intense au but de guérison... Peut-on choisir son camp-chimère ou bien raison- Pour éviter des jours leurs coups et projectiles ?
Mon automne s'avance aux portes de l'hiver, Cet ennemi de tous, armé d'un révolver, Qui rôde et vous torture évitant tout tapage.
Je fermerai le livre entraîné par ce chant D'une belle sirène assise sur ma page Qui se tourne là-bas vers le soleil couchant.