Nous franchissons un jour l'invisible frontière, Où vient pousser la mort dans ses assauts constants ! Depuis notre naissance, il se cache ce temps, Mais marche sur nos pas, préparant sa litière.
Jeunesse ardente, amour, peignent la vie altière, Aux rayons du zénith, lumineux, éclatants, Pour offrir des bijoux de fabuleux instants Qui brillent en lueurs après le cimetière.
Parfums, couleurs et sons avivent leur émail, Eclat, beauté, soleil, décorent le vitrail Du rêve d'existence où va se poser l'âme.
Blottie au coeur secret du marbre froid et noir, Tout au fond de la nuit, une petite flamme Allume le flambeau de l'éternel espoir.