Au gouffre rocailleux d'où l'eau jaillit et fuse, Quand la nymphe aux yeux verts parfois vient se cacher, De simples voyageurs en foule vont marcher, Afin d'apercevoir la Source du Vaucluse.
Pétrarque, en ce refuge, écrivait pour sa Muse, Une rime à son âme au pied du vieux clocher ! Parfois une ombre pleure auprès d'un blanc rocher, Car l'étoile idéale à ce coeur se refuse.
Pourtant cette colonne, en flambeau de granit, Consacre le talent d'un Poète au zénith, Qu'un sentiment secret fit germer puis éclore.
Que de temps écoulé, courant sur les amours ! Souvent à la fontaine, au souvenir de Laure, Dansent aux parchemins, des sonnets de velours.