La terre, en plein soleil, voit se creuser ses rides Et tressaillir son corps de fièvres et douleurs... Sa peau devient plus terne, elle perd ses couleurs Sur des hivers frileux, de longs étés torrides.
Comme les coeurs humains, météores arides, Lentement, la planète apporte les malheurs : Vents, tempêtes et flots, aux lendemains hurleurs De l'espace inconnu du monde des Taurides.
Quand l'aube, en habits d'or, délivre ses secrets : Des touches d'espérance au tableau des regrets... S'enfuit le cauchemar d'un avenir morose
Dans le jardin de vie aux sentiers déroutants, Il faut qu'un regard brille à l'éclat de la rose, Pour nous faire oublier la menace du temps !