Quand l'homme s'aperçoit, souvent avec stupeur, Que son avenir proche aura goût de famine, Et que les champs de vie, où tout l'or illumine, Ne suffiront au monde, il en tremble de peur !
Des enfants plus nombreux, d'un siècle galopeur, Souffrent désespérés, leur misère culmine ! Sur tous les continents, la pauvreté chemine Et l'espoir moribond sombre dans la torpeur.
Notre temps a besoin, chaque jour davantage, De retrouver l'amour sur le banc du partage Et d'écouter son coeur près de l'autre qui bat !
Demain pourrait tarir la source alimentaire... Le futur sera-t-il le témoin d'un combat, Faut-il verser du sang pour abreuver la terre ?