Le soleil rougeoyant éclairait le mah-jong, Le bateau blanc traçait, sur mon esprit lucide, Les vagues du sillon, témoin d'un génocide... Comme une odeur de sang flottait sur le Mékong !
Dans les sombres combats, étonnants coups de gong, Que d'hommes condamnés en guerre fratricide ! Ils tombèrent nombreux au goût de mort acide, En immense linceul, écarlate sarong.
Le sol était couvert d'atrocités, vermine, Et des enfants hagards sautaient sur une mine, Pour le plaisir d'un monstre, un tyran criminel.
Au seul nom d'une idée, un peuple marche et bouge... La terre s'empourprait du combat fraternel, Quand régnait la terreur, habit noir du Khmer rouge !