Le rêve me conduit vers ma terre natale, Par des sentiers étroits, un sinueux chemin, Parfumés à la menthe, aux senteurs de jasmin, Et tout repeint mon âme en pourpre digitale.
Mais la réalité, devant mes yeux, étale Son horrible tableau dessiné par l'humain ! Mes souvenirs d'enfance, ainsi qu'un parchemin, Jaunissent sous les pieds de cette capitale.
Beauté, joie et bonheur n'habitent plus ces lieux Où l'étoile d'argent faisait briller mes yeux... Le temps a semé : fiel, peur, bruit, folie et doute.
Quand s'éteint la lumière, au bout de chaque soir, Tombent les meilleurs jours sur le bord d'une route, Aux pas d'un vagabond qui marche avec espoir.